Le campus
De l’Histoire impériale à l’Industrie 4.0
Notre histoire
De la fonderie impériale au technopôle Lahitolle
Les constructions des établissements militaires de Bourges commencent par le régime d’artillerie en 1836 sous Napoléon, mais c’est surtout dans les années 1860 que les bâtiments militaires vont se développer, avec notamment une fonderie de canons et une école de pyrotechnie. La fonderie de canons est construite entre 1862 et 1866, prolongée par des bâtiments abritant les services administratifs, ainsi que des logements pour le directeur, le sous-directeur et les cadres supérieurs. L’École de la Pyrotechnie, elle, ouvre ses portes en 1870. En 1910, la fonderie de canons se transforme en Atelier de construction de Bourges, pour devenir en 1967 l’Établissement d’études et de fabrication d’armement. L’École de la Pyrotechnie devient après la Première Guerre mondiale un centre important de production de munitions. Les bâtiments militaires sont réquisitionnés par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale. Désormais, une partie des anciens établissements sert toujours aux militaires, tandis que l’autre a été récupérée et réaménagée par la ville.
Le Campus Pyro est implanté au cœur du quartier Lahitolle de Bourges, lieu aujourd’hui historique et emblématique de la pyrotechnie française sur lequel se sont installés des entreprises, des organismes de formations professionnelles et des organismes d’enseignement et de recherche.
Actuellement hébergé au sein des locaux du Cetim Centre Val de Loire, il devrait déménager non loin de là d’ici 2 ans. En effet, le bâtiment historique « 696 » (adjacent à celui du Cetim) d’une surface de plus de 2 000 m², vient d’être engagé dans une démarche de réhabilitation. Le campus y sera déménagé en 2026 sur environ 1000 m² contribuant ainsi davantage au développement économique et au rayonnement de Bourges et sa région.
L’association
D’une étude nationale des besoins industriels à la naissance de l’association
Créé le 18 février 2022, le Campus Pyrotechnie du Futur, association loi 1901, est né de la volonté de développer un campus dédié au monde de la pyrotechnie. Ce dernier devant participer à la structuration de la filière pyrotechnique en France et couvrir tout le spectre des métiers et des secteurs tels que la défense, l’aérospatial, la dépollution pyrotechnique, les mines et carrières, le forage, l’automobile, le divertissement, le loisir, etc.
L’association Campus Pyrotechnie du Futur a pour objectif le développement, le renforcement et l’adaptation des compétences techniques dans le domaine de la pyrotechnie au travers de plusieurs missions :
Formations professionnelles initiales et continues concernant l’ensemble des métiers du secteur de la pyrotechnie pour ouvriers, techniciens et ingénieurs.
Communication et attractivité des métiers pour combler le déficit en compétences du secteur et de nombreux métiers spécifiques.
Innovation et recherche pour former aux technologies 4.0 et renforcer le lien entre le monde académique et le monde industriel.
Soutien à l’entrepreneuriat au travers de programmes favorisant le développement de startups et de projets de rupture.
Le 8 juillet 2022, le projet a été retenu comme lauréat dans le cadre de l’AMI « Territoires d’industrie 4.0 : anticiper les compétences de demain » et recevait le soutien financier de la Banque des Territoires.
La première formation a quant à elle été lancée en Novembre 2022.
Nos équipements
De la théorie à la pratique, avec du matériel de pointe
Un des enjeux essentiels pour le campus est d’apporter une capacité de formation « pratique » sur produits inertes, le principe de formation sur des produits actifs ayant été écarté pour des raisons de sécurité et de réglementation associée.
La partie pratique sur matières pyrotechniques se fera donc en entreprise ou lors de travaux pratiques dans les laboratoires et entreprises de Bourges comme visible sur les photos ci-contre (chaire AXCEME, Nexter, Cetim Centre Val de Loire, Laboratoire Prisme,…).
La mise en place des moyens techniques pour formation sur produits inertes, dans un cadre mutualisé pour l’ensemble de la profession, apporte une réelle plus-value par rapport à la situation existante.
Pour les aspects pratiques, un premier plateau technique est prévu sur la base de deux salles : une pour des équipements de laboratoire et l’autre pour des équipements innovants (malaxeur acoustique, imprimante 3D, microscope optique, banc d’essai…).
D’autres équipements viendront par la suite suivant les différents besoins de formation des entreprises.